C’est de cette vision qu’est née l’idée de création de l’Agence Nationale de l’Hydraulique Rurale de Côte d’Ivoire (ANAHR_CI) qui viendra garantir la continuité de service en eau potable en milieu rural.
Pour donner une suite à la réalisation de ce projet salutaire pour l’hydraulique rurale, le Ministre Laurent Tchagba a présidé ce Lundi 24 Janvier 2022, une séance de travail avec le comité de réflexion au processus de création de cette Agence spécialement dédiée à l’hydraulique rurale.
Un seul point était à l’ordre du jour, l’examen du plan d’affaire de l’ANAHR_CI.
Ce fut l’occasion pour l’Inspecteur Général du Ministère de l’Hydraulique, Kobenan Norbert, point focal du projet de création de L’ANHAR_CI, de présenter les opportunités de la création de cette Agence et les stratégies de mobilisation des ressources pour son fonctionnement. Cette Agence permettra à l’État de réaliser 80% d’économie sur les montants affectés aux réparations des pompes à motricité humaine.
Il faut noter que l’État dépense en moyenne 04 milliards de FCFA par an pour réparer les pompes à motricité humaine et une fois que ces pompes sont remises à la disposition des comités de gestion, elles retombent malheureusement en panne peu de temps après leur mise en service, obligeant ainsi les populations à se tourner vers les puits et marigots, source de maladies hydriques.
Avec l’ANHAR_CI, spécialement dédiée à l’hydraulique rurale, la continuité de service sera assurée.
Le Ministre Laurent TCHAGBA qui fonde beaucoup d’espoir sur la réalisation de ce projet afin de garantir la fourniture de l’eau potable en milieu rural de manière pérenne, a félicité le comité de réflexion pour les résultats présentés qui ont d’ailleurs convaincu déjà les bailleurs de fond, par ailleurs il a encouragé le comité à continuer le travail afin de parfaire le projet.
Il s’est engagé à présenter le bien-fondé de ce projet de la création de cette Agence Nationale de l’Hydraulique Rurale de Côte d’Ivoire (ANAHR_CI) aux décideurs dans les meilleurs délais car le volet rural reste le chaînon manquant dans la gouvernance de l’eau par rapport aux ambitions exprimées par le gouvernement.